bonjour
aujourd'hui c'est une si douce journée. Il fait beau, du moins dans ma tête et c'est l'essentiel.
J'espère que c'est pareil pour vous. Alors tout à l'heure je vous revois, je vous parle de tout.
C'était en 1991, j'avais 8 ans, trop jeune pour comprendre...trop jeune pour aller voir "Thelma et Louise" au cinéma...
1998...15 ans,à la maison, sur mes écrans, je découvre quelques scènes du film. Je le connais culte mais ne le regarde pas en entier.
2006, hier, j'ai découvert le film en entier, du début à la fin. Période fragile de ma vie?...Peut être! Je pleure à la fin, je sanglote même et je ne comprends toujours pas pourquoi. Ce film m'a touché, tranché, habité ou agressé, et je dire même qu'il m'a parlé (moi qui déteste cette phrase mais je n'en trouve pas d'autre)
En quête de liberté...La où le passé vous pourchasse sans pouvoir vous ratrapper...Un hymne à l'amitié, à la force et au courage. AUx erreurs passées, on tourne le dos et on avance, illustrés ici par un quotidien morne et frustrant et par des choses qu'on fait et qu'on peut plus défaire.
La fin m'a troublé...et m'a juste poussé à mieux réfléchir...mes envies, ma liberté, mes bêtises irrécupérables. J'ai pleuré, peut être, parce que je n'ai pas toujours assumé les erreures d'avant et que je pourrais tout simplement les porter en moi et partir à la quête de ma propre liberté...Vous voyez, je pleure encore...J'exorcise!
Je suis loin...très loin, une grande esplanade, un piano, un jeune homme y joue merveilleusement bien. Une vague de notes musicales m'emporte, me fait tourner, partir puis revenir...Un flot de joie, d'amour. Je suis avec toi, je danse avec toi, je m'enivre de toi, de ton odeur, de ton sourire et de tes lèvres sur les miennes.
Soudain, un monsieur s'approche, le piano disparaît, avec lui le jeune homme qui y jouait.
Regard noir, sourire au lèvres, il tire de sa veste une flûte et se met à siffler un air. Si joli, si triste, si beau mais si malheureux. Je te regarde. Tu danses encore sur cet air. Tu sembles ne plus bien connaître le rhytme et oublier les pas mais tu continues à danser. Je m'arrête un moment. Je te regarde. Le musicien s'arrête à son tour, puis disparaît...Il partira peut être rejoindre le pianiste...
Vous conaissez ces moments où l'on se réveille le matin, où l'on sent nos propres yeux braqués sur nous. Sur le banc des accusés..."qu'est ce que tu veux, qu'est ce que tu attends?"..."Vraiment tu me déçois!"...Oui, bon, je m'auto déçois.Ca m'arrive...ca ne vous arrive jamais, vous...hein?
"Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux, puisqu'on est fous, puisqu'on est seul, puisqu'il sont si nombreux. Même la morale parle pour eux, j'aimerai quand même te dire tout ce que j'ai pu écrire, je l'ai puisé à l'encre de tes yeux."Francis Cabrel
Je vous souhaite une douce journée
Il est peut être facile et très banal de dire que j'ai beaucoup aimé l'album de Ayo...Bien sur tout le monde a aimé, tout le monde la découvre, et tout le monde en parle.
Moi je dis qu'avec "u are more prescious to me than my own life" tout est dit...oui mais en plus avec une voix si sensible et si déterminée en même temps...Elle n'implore pas, ne pleure pas dans "down on my knees". Elle est là, à genoux, mais si forte parce que si convaincue. Sensible mais pas fragile..sa voix, comme son histoire, comme moi...
Il est des changements d'une douceur que l'on attendait pas...Quelle vision de l'amour! Quel beau virage dans ma vie que sont ces écrits!
Nietzsche dit: le vie te prend tel que tu te donnes.
Moi je dis: il est peut être temps de commencer à se donner à la vie
Bonjour a tous...à toi...douce journée pour tout le monde
Extrait de "Elle rêveuse, lui ambitieux" Elle entra, pénétra dans cette lumière. Elle se sentait comme à genoux. Devant lui, elle tenait à peine debout, tout était immense : son bureau, sa déco, ses tableaux…tout ! Sa bouche…et les mots qui en sortaient. Elle entendit pour la première fois de sa vie des phrases qu’elle avait tant rêvée d’entendre. Elles lui étaient destinées. Il lui parlait doucement de sa pièce, de ses personnages, de leurs histoires, de leurs signes cachés, de leur forces et faiblesses…
Hier soir, mon cœur s’est envolé avec toi…là où t’es…des images un peu brouillées…tu sais j’ai pas le câble ! Alors, pense à moi, pense à m’abonner à toi là-bas.
Aujourd’hui, j’ai envie de marcher, ou alors de déballer…en tout cas quelque chose à exorciser. C’est lourd à l’intérieur, ça respire mal. Des moments comme ça…Je manque de couleurs aujourd’hui…de petits bouts de rêves et de personnages animés dans ma réalité..
J'ai été là pendant 45 minutes à hocher la tête...que dire de plus? Il fallait peut être imposer quelques idées, quelques choix...oui, je sais. merci pour l'info. Grrr... il est tellement impressionnant mon encadreur, que je dis Amen à tout ce qu'il dit. Maintenant, je suis comme une gourde à refaire un tour dans ma boîte cranienne pour savoir ce qui est bon et ce qui est à revoir.
